Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Tribunal administratif, TA Paris le 02/11/2011, n° 1013403

L’absence de proposition de relogement : un préjudice indemnisé

Jurisprudence · Date de publication : 12/12/2012 · Date de modification : 14/03/2023

Droit au logement opposable (DALO)

TA Paris, 2 novembre 2011, n°1013403

La requérante a été reconnue prioritaire par la commission de médiation pour l’attribution d’un logement au motif qu’elle vivait en situation de sur occupation avec ses enfants mineurs.

Dans les six mois suivants la notification de cette décision, aucune proposition de logement ne lui a été faite.

Dans cette décision, le juge enjoint le Préfet d’assurer le relogement de l’intéressée et de sa famille, sous astreinte de 380 euros par mois de retard destinée au fonds d’aménagement urbain de la région Ile-de-France. De plus, le juge considère que « le défaut de relogement de la famille de la requérante […] a causé aux requérants des troubles de toutes natures […] en évaluant à la somme globale de 3400 euros […] l’indemnisation due à ce titre à [la requérante] en réparation de son propre préjudice et du préjudice subi par [ses enfants] ».

TA Nice, 21 novembre 2011, n°1103872 : référé-provision

La requérante a été reconnue prioritaire pour être relogée en urgence par une décision de la commission de médiation. Elle n’a reçu aucune offre dans les six mois qui ont suivi cette décision. Le tribunal administratif enjoint au préfet de la reloger sous astreinte. Ce dernier ne s’est exécuté qu’après plusieurs liquidations d’astreintes et prononciations de nouvelles astreintes.

Après son relogement, la requérante demande, dans le cadre de la procédure du référé-provision, des dommages et intérêts pour les préjudices subis au cours de la procédure en

>> On note dans cette affaire, que trois années et demi se sont écoulées entre le moment où la requérante a été reconnue prioritaire par la commission de médiation pour un relogement en urgence et le moment où elle a effectivement été relogée.

Le juge considère qu’il « sera fait une juste appréciation des troubles dans les conditions d’existence subies par la requérante et sa famille en condamnant l’État à lui verser une provision globale de 3000 euros. »

>> Il est important de noter qu’en l’espèce il s’agit d’un référé provision, prévu à l’article R541-1 du CJA, obligeant le juge à statuer dans les meilleurs délais. Cette procédure est simplifiée, n’obligeant aucune demande au fond et permettant d’accorder une provision au créancier lorsque l’obligation n’est pas sérieusement contestable.

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X