Violation du droit à un tribunal a défaut d’exécution de décisions d’attribution de logements dans un délai raisonnable
C.E.D.H., arrêt n°40909/12 du 15 septembre 2020, Marian contre République de Moldavie
Lire la suite…C.E.D.H., arrêt n°40909/12 du 15 septembre 2020, Marian contre République de Moldavie
Lire la suite…T.A. Marseille, jugement n°1900977 du 29 mai 2020
Lire la suite…Défenseur des droits, décision n°2020-103 du 7 mai 2020, Recommandation
Lire la suite…Cour de cassation, civ.3ème, 25 octobre 2018, n°17-26568
Deux logements sociaux dans un même immeuble sont loués à deux locataires différents. Les deux locataires se marient et conservent chacun leur logement. Le bailleur les assigne en résiliation judiciaire des deux baux et au paiement des arriérés de loyer en soutenant que Monsieur n’occupait plus son logement et que le couple refusait de régler le supplément de loyer de solidarité.
Cour de cassation, civ.3ème., 20 décembre 2018, n°17-26919
Une parcelle sur laquelle étaient édifiée une maison et des locaux commerciaux donnés à bail est expropriée au profit de l’EPCI Toulouse métropole. La personne publique ne procède pas au relogement des locataires en estimant que le droit au relogement est lié à une opération d’aménagement et non à la réalisation d’un équipement public, qu’il s’agit d’un logement de fonction et qu’aucun loyer n’est payé au propriétaire. La Cour d’appel lui donne raison.
La Cour de cassation casse ce raisonnement.
Cour de cassation, 17 mai 2018, n°16-15.792
Monsieur et Madame X ont construit et occupent leur maison sur un terrain ne leur appartenant pas. Ils ont assigné Monsieur Z pour revendiquer la propriété de la parcelle, par prescription trentenaire. Monsieur Z se prévalant d’un titre de propriété a demandé la libération des lieux et la démolition de la maison. Monsieur et Madame X se pourvoient en cassation contre l’arrêt attaqué qui a accueilli les demandes de Monsieur Z et a prononcé leur expulsion et la démolition du bien.
CAA de Paris 26 juin 2018, n°17PA03805, n°17PA03808, n°18PA00339, n°18PA00340
Le 28 novembre 2017, le tribunal administratif de Paris a annulé les arrêtés des 25 juin 2015, 20 juin 2016 et 21 juin 2017 par lesquels le préfet d’Ile de France a fixé les loyers de référence, les loyers de référence majorés et les loyers de référence minorés en application de l’article 17 de la loi du 6 juillet 1989, au motif qu’ils limitent le champ d’application du dispositif d’encadrement des loyers à la seule commune de Paris.