Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Tribunal administratif, TA de Paris le 30/05/2017, n° 1601582-3-3

Annulation de la décision d’octroi du concours de la force publique

Jurisprudence · Date de publication : 17/10/2017 · Date de modification : 26/02/2025

Occupation d'un terrain sans titre

TA Paris, 30 mai 2017, n°1601582-3-3

Les occupants d’un terrain demandent l’annulation de la décision du 17 décembre 2015 par laquelle le préfet de police accorde le concours de la force publique pour exécuter la décision d’expulsion dont ils font l’objet.

Le juge considère que « des considérations impérieuses tendant à la sauvegarde de l’ordre public ou à la survenance de circonstances postérieures à la décision judiciaire d’expulsion telles que l’exécution de celle-ci, susceptibles d’attenter à la dignité de la personne humaine, peuvent légalement justifier, sans qu’il soit porté atteinte au principe de la séparation des pouvoirs, le refus de prêter le concours de la force publique, il appartient au juge de rechercher si l’appréciation à laquelle s’est livrée l’administration sur la nature et l’ampleur des troubles à l’ordre public susceptibles d’être engendrés par sa décision ou sur les conséquences de l’expulsion des occupants compte tenu de la survenance de circonstances postérieures à la décision de justice l’ayant ordonné, n’est pas entachée d’une erreur manifeste d’appréciation ».

En l’espèce, le juge reconnaît que l’expulsion porterait atteinte à la dignité humaine de la personne dès lors qu’elle aurait pour conséquence d’interrompre les soins dont bénéficient les occupants, voire de disséminer l’épidémie de tuberculose dont ils sont victimes. Le juge annule (après que l’expulsion et la destruction des lieux d’habitation aient eu lieu) la décision d’octroi du concours de la force publique.

(Le préfet a fait appel de cette décision).

Jurisprudence associée

© Jurislogement 2024
Avec le soutien de la Fondation pour le logement
X